{"id":10028,"date":"2018-04-10T00:00:00","date_gmt":"2018-04-09T22:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/inovie.fr\/lsprovence-v2\/actualites\/2018\/04\/10\/diagnostic-biologique-dune-infection-herpetique-cutanee-ou-cutaneo-muqueuse-2\/"},"modified":"2018-04-10T00:00:00","modified_gmt":"2018-04-09T22:00:00","slug":"diagnostic-biologique-dune-infection-herpetique-cutanee-ou-cutaneo-muqueuse-2","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/labosud-provencebiologie.fr\/general\/2018\/04\/10\/diagnostic-biologique-dune-infection-herpetique-cutanee-ou-cutaneo-muqueuse-2\/","title":{"rendered":"Apport de la biologie mol\u00e9culaire dans le diagnostic des diarrh\u00e9es bact\u00e9riennes"},"content":{"rendered":"
\u00a0<\/strong><\/p>\n BULLETIN INFO n\u00b0\u00a028 \u00a0<\/strong><\/p>\n Le diagnostic des diarrh\u00e9es bact\u00e9riennes a longtemps pos\u00e9 un probl\u00e8me difficile au laboratoire. La grande quantit\u00e9 de germe constituant la flore normale digestive est en effet hautement diversifi\u00e9e, fluctuante et variable en r\u00e9ponse \u00e0 une multitude de facteurs environnementaux. Identifier dans ces conditions l’agent pathog\u00e8ne responsable avec une coproculture revenait le plus souvent \u00e0 chercher \u00ab\u00a0une aiguille dans une botte de foin\u00a0\u00bb, d’autant plus qu’il peut \u00eatre pr\u00e9sent en tr\u00e8s infime quantit\u00e9 ou encore faire partie de la flore normale du patient. <\/p>\n Salmonella spp \/ Shigella spp \/ Campylobacter spp \u00a0<\/strong><\/p>\n Clostridium difficile toxine A (Dans le cas d’une diarrh\u00e9e h\u00e9morragique post antibioth\u00e9rapie)<\/p>\n <\/p>\n Ces tests mol\u00e9culaires faisant appel \u00e0 la PCR en temps r\u00e9el ou \u00e0 la Lamp PCR sont d’une tr\u00e8s grande sensibilit\u00e9, bien sup\u00e9rieure \u00e0 celle des techniques classiques et vont en outre permettre de rendre un r\u00e9sultat dans la journ\u00e9e si le pr\u00e9l\u00e8vement de selles arrive t\u00f4t au laboratoire. Les autres \u00e9chantillons sont analys\u00e9s et rendus au plus tard le jour suivant. <\/p>\n \u00a0<\/strong><\/p>\n <\/p>\n Lors de la prescription d’un coproculture la pr\u00e9sence de renseignements cliniques est indispensable.
\n<\/strong><\/p>\n
\nEn dehors de la complexit\u00e9 de cette recherche, le temps de r\u00e9ponse du laboratoire \u00e9tait parfois tr\u00e8s long d\u00e9bordant largement la r\u00e9solution du probl\u00e8me clinique.<\/p>\n
\nC’est dans ce contexte que le laboratoire Labosud Provence s’est \u00e9quip\u00e9 d’outils performants de biologie mol\u00e9culaire capable d’identifier extr\u00eamement rapidement les principaux agents responsables de diarrh\u00e9es bact\u00e9riennes ou leurs toxines permettant ainsi de prendre sp\u00e9cifiquement en charge les patients et de limiter ainsi la transmission de ces pathog\u00e8nes ent\u00e9riques.<\/p>\n<\/h2>\n
<\/h2>\n
Pathog\u00e8nes d\u00e9t\u00e9ct\u00e9s par PCR en temps r\u00e9el<\/span> <\/strong><\/h2>\n
\nShiga toxines spp d’ Escherichia coli ent\u00e9roh\u00e9morragique (EHEC)
\nPlesiomonas shigelloides
\nVibrio (V.vulnificus, V.parahaemolyticus, V.cholerae)
\nG\u00e8nes de l’ent\u00e9rotoxine thermolabile(LT) \/ thermostable(ST) d’Escherichia coli ent\u00e9rotoxinog\u00e8ne (ETEC)
\nYersinia enterocolitica<\/p>\nPathog\u00e8nes d\u00e9tect\u00e9s par technique LAMP PCR<\/span> <\/strong><\/h2>\n
\nEn cas de test mol\u00e9culaire positif nous informons le prescripteur et une culture cibl\u00e9e est alors r\u00e9alis\u00e9e \u00e0 des fins d’investigations compl\u00e9mentaires : identification compl\u00e8te, s\u00e9rotypage (Salmonelles), et antibiogramme.
\nLa recherche de pathog\u00e8nes ent\u00e9riques par biologie mol\u00e9culaire \u00e9tant bien plus sensible que les techniques classiques, il peut arriver que la culture soit n\u00e9gative et ne permette donc pas la r\u00e9alisation de ces investigations compl\u00e9mentaires.<\/p>\nCe qu’il faut retenir<\/span> <\/strong><\/h2>\n
\n
\n– d\u00e9lai de rendu du r\u00e9sultat tr\u00e8s rapide : positif ou n\u00e9gatif possible dans la journ\u00e9e si \u00e9chantillon adress\u00e9 t\u00f4t au laboratoire sinon r\u00e9sultat \u00e0 J+1.
\n– rapidit\u00e9 de la mise en place d’un traitement antibiotique adapt\u00e9 si n\u00e9cessaire.
\n– mise en place pr\u00e9coce de l’isolement des patients si besoin<\/li>\n
\n– Nous effectuons syst\u00e9matiquement la recherche par PCR en temps r\u00e9el des pathog\u00e8nes indiqu\u00e9s ci-avant.
\n– La recherche de Clostridium difficile par LAMP PCR sur prescription explicite
\nPour rappel nous effectuons \u00e9galement
\n– Le cas \u00e9ch\u00e9ant la recherche de Rotavirus et Adenovirus.
\n– La recherche de Norovirus sera r\u00e9alis\u00e9e sur prescription explicite.<\/p>\n\n\n
\n <\/td>\n<\/tr>\n<\/tbody>\n<\/table>\n